Tous SNCF

Et si on parlait enfin (et quand même) de vous ?

Cher(e)s collègues,

Si l’entreprise donne régulièrement la parole à son encadrement, tout porte à croire qu’elle ne l’écoute plus que d’une oreille distraite.

Agents de maîtrise, cadres et cadres supérieurs, vous êtes de moins en moins en capacité d’arbitrer entre toutes les injonctions contradictoires que l’entreprise dépose à vos pieds : la qualité à maintenir, le service au client à satisfaire, la productivité à augmenter, les coûts à maîtriser, l’humain à préserver…

La lecture du jugement qui vient d’être rendu dans le cadre du procès de l’accident ferroviaire de Brétigny (accessible ici) ne l’illustre que trop bien : en dernier ressort, c’est bien la responsabilité de l’encadrement (depuis les 1ers niveaux de maîtrise) qui porte le système – et non celle de nos hauts dirigeants, trop occupés à planifier la prochaine réorganisation alors que la précédente commence à peine à désorganiser les collectifs en place.

À quel prix poursuivez-vous votre engagement d’encadrant ? 

Face aux injonctions contradictoires de “l’appareil gestionnaire” qu’est devenue l’entreprise désintégrée et silotée, vous recherchez, parfois au prix de votre santé ou de votre vie personnelle, à maintenir au quotidien la motivation de vos équipes, à les aider et les mettre en capacité de produire un train à l’heure et un service clients de qualité. 

Vous recherchez à faire, avec vos équipes, ce que l’employeur SNCF ne fait plus avec vous : tenir sa promesse de grand groupe au service du public.

Mais comment faire pour arbitrer entre tant d’impasses : 

• augmenter la productivité ET être garant de la sécurité, de la qualité de vie et du bien-être des collaborateurs,
• remplir des tableaux de chiffres dont on ne connaît ni ne comprend la finalité ET être sur le terrain, aux prises avec les difficultés des équipes et les attentes des clients, en assumant son rôle de responsable,
• développer de l’engagement en maintenant des relations de confiance avec ses équipes ET recevoir les “éléments de langage” ou les « y’a qu’à faut qu’on” des cabinets de consultants.

Face à ces constats, l’UNSA-Ferroviaire a toujours refusé la facilité de l’opposition systématique et a choisi l’optimisme de combat, de l’intérieur du système, pour le configurer, le faire évoluer dans le sens souhaité – celui qui fait que chaque encadrant s’engage dans cette grande entreprise publique et continue à s’y investir sans risquer sa santé et en préservant sa vie personnelle et familiale (exemple : notre contre projet “Maintenir demain” à SNCF Réseau) :

• en mettant l’entreprise face à nos exigences, concrètement et constamment, au sein des instances, à travers la signature d’accords et pas uniquement via des mots d’ordre désincarnés,
  
• en faisant valoir nos valeurs et convictions, sur le terrain, grâce à nos élus, pour que la situation individuelle de chaque encadrant soit prise en compte et que soient appliqués les dispositions et référentiels en vigueur dans l’entreprise, comme à n’importe quel agent,
  
• en exigeant que de vrais moyens soient mis en œuvre pour reconquérir des marges de manœuvre avec une reconnaissance, financière et managériale, à la hauteur de notre engagement,
• et tant de combats encore…
  

Mais la forme d’un vote tous les 4 ans ne remplace pas le fond – ce travail qu’accomplissent chaque jour les élus du personnel. 

Alors, agents de maîtrise, cadres et cadres supérieurs, ne restez pas passifs devant cet enjeu électoral qui va engager l’avenir social du ferroviaire français pour les quatre prochaines années.

En rejoignant nos idées et nos valeurs, c’est en toute liberté que vous contribuerez à renforcer l’audience sans cesse plus affirmée de l’UNSA-Ferroviaire dans la branche et dans le groupe public unifié.

En votant pour les listes UNSA-Ferroviaire, adhérez à un projet global de convictions fortes et courageuses. 

À l’abri de toute contrainte, garantissez votre avenir et la prise en compte de vos intérêts spécifiques.