Marseille 2025
Un peu d’histoire
Marseille, 2600 ans d’histoire
Les premières occupations humaines du bassin de Marseille remontent au Paléolithique moyen (- 60 000).
Le mythe de fondation de Massalia décrit la rencontre entre un marin grec, Prôtis, et une princesse gauloise, Gyptis. Son père, Nannos, le roi des Ségobriges, donne en cadeau de mariage le territoire de Massalia, qui est la plus ancienne ville de France.
Après avoir été ville romaine (Massalia à Massilia), passée de cité antique à cité médiévale, Marseille devient française en 1481.
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Marseille, ville singulière et plurielle : « Marseille est une énigme, une maison avec plusieurs portes et fenêtres toujours ouvertes » (Tahar Ben Jelloun, écrivain marocain, La Nuit sacrée, 1987).
Le territoire métropolitain, rejoignant les ville d’Aix, Martigues et Aubagne, compte plus d’1,5 million de personnes qui y vivent, étudient et travaillent. Son image est contrastée : celle d’une ville pauvre marquée par les règlements de comptes du banditisme et celle d’une ville attractive, vivante, où la culture et le tourisme deviennent des facteurs de développement économique.
Marseille compte 111 quartiers officiels, 16 arrondissements et 8 secteurs. La ville accueille 8 mairies de secteur et une mairie principale située sur le quai du port. De nombreux quartiers étaient des villages périphériques qui ont été rattachés à la commune, ils ont alors pris le nom de l’église du village, ce qui explique que 26 d’entre eux portent le nom d’un saint : Saint-Jérôme, Saint-Antoine, Saint-Loup, Saint-Victor… D’autres sont des anciens terrains d’une « campagne » qui ont pris le nom du domaine (la Blancarde), ou de ses propriétaires (les Camoins). Certains quartiers tirent leur nom d’un édifice (Grands-Carmes) ou d’une devise du fronton d’une bastide (Menpenti). Des quartiers ont simplement pris le nom d’un élément géographique ou économique : le Roucas Blanc ou Montolivet.
Il y a aussi des quartiers très ancrés dans l’esprit des Marseillais, mais qui sont non officiels : Le Vieux-Port, Longchamp, les Catalans, La Plaine, Malmousque, Luminy… et beaucoup d’autres.
Et si on parlait marseillais ?
Allez boulègue sinon il n’y aura plus dégun » : Allez, dépêche-toi, sinon il n’y aura plus personne.
« Il est complètement empégué ce jobastre ! » : Il est complètement saoul cet imbécile !
« Arrête de m’emboucaner avec tes histoires de fadas ! » : Arrête de m’embrouiller avec tes histoires de fous !
« Ensuqué, va ! » : une petite injure pour dire idiot.
« Ce matin on était tous esquichés dans le métro ! » : Ce matin on était très serrés dans le métro !
« De longue je l’attends ce minot » : Sans arrêt je l’attends le petit.
« Arrête de faire le niaï, t’y as failli te néguer ! » : Arrête de faire l’abruti, tu as failli te noyer !
« Ils sont venus à la soirée juste pour mettre le oaï ! » : Ils sont venus à la soirée juste pour mettre la pagaille !
« Je ne t’embrasse pas, je transpire, je suis tout pégueux. » : le verbe « péguer » veut dire « coller ».
« Té vé !» : « Tiens, regarde ! »
« Celui-là, il a toujours l’œuf ! » : avoir quelque chose qui ne va pas ou avoir mal quelque part.
« Ça marque mal ! » : attitude ou expression inappropriée.
« Patron, remets-nous un jaune/pastaga/fly, c’est ma tournée » : ressers-nous un pastis.
« Il est fatigué en ce moment, il devrait aller voir le docteur. » : Dans le sud, on n’est jamais malade, on est « faaatiguéééé ».
« Oh fan ! Fan de pieds ! Fan de chichourle ! Fan de chichoune ! » : interjection dans toutes sortes de situations, la joie, la peine, la stupéfaction, le désarroi.
« Figure de poulpe ! » : si on vous appelle comme ça, répondez que les poulpes sont intelligents 😉